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  Au dix-neuvième siècle, la campagne française est très peuplée et c'est souvent au village que le Compagnon exerce son activité.

Le monde rural du 19e siècle est un monde plein. Les départements sont très peuplés, voire surpeuplés. A la veille de la guerre de 14, plus de la moitié de la population vit à la campagne. L'exode rural ne vide pas les villages, mais fait simplement baisser la pression démographique, et permet, à ceux qui restent, d'agrandir leur lopin et de vivre un peu mieux.
Dans les villages, les artisans fabriquent tout ce qui est nécessaire aux paysans, en particulier les outils aratoires. Parmi eux, les Compagnons sont considérés comme les plus capables et les plus honnêtes.
Le charron est l'artisan qui fabrique et répare les chariots et charrettes, qui sillonnent les routes et les chemins. Il est surtout habile à fabriquer les roues cerclées de fer, ce qui est une opération délicate. C'est un homme indispensable au village, tout comme le cantonnier qui bouche les ornières des chemins, nettoie les fossés, et taille les haies.

Gens d'autrefois

Le forgeron travaille le fer pour fabriquer tous les objets nécessaires à la vie rurale : socs de charrue, faucilles, faux et toutes sortes d'autres outils et d'instruments aratoires. Beaucoup d'hommes fréquentent la forge par nécesssité, mais aussi pour le plaisir de discuter, d'échanger les nouvelles et de se réchauffer l'hiver. Pour la Saint-Éloi, patron des métalliers, les commis des maréchaux passent chez les clients en apportant de la brioche; les clients en échange leur donnent la pièce. Le forgeron est aussi maréchal-ferrant : celui qui fabrique des fers sur mesure, qu'il pose sous les sabots des chevaux et des bœufs, après les avoir examinés. En effet, chaque ferrage est particulier et on doit savoir lire le pied du cheval, pour corriger ses défauts. À chaque cheval, son pied ; à chaque pied, son fer. On ne prend ni cote, ni empreinte ; le coup d'oeil doit être juste et rapide, le geste sûr. Il faut une heure pour ferrer une bête avec l'aide de son maître ou d'un apprenti. Parfois, l'animal est récalcitrant. On doit alors lui parler pour le rassurer, et surtout l'appeler par son nom, car chaque animal porte un nom. Les métiers du fer et du feu ont la réputation de tremper le caractère; il faut en effet une solide condition physique et une bonne dose de patience et d'énergie pour exercer ce métier qui peut être dangereux : on n'est jamais à l'abri d'un coup de pied, parfois mortel.
Autre lieu très fréquenté, surtout par les femmes, qui aiment s'y attarder : l'épicerie du village. On y trouve tout ce qu'il faut, sept jours sur sept, et la maison fait crédit à ceux qui sont momentanément dans le besoin.
   sources :                                                                                                                                    Les travailleurs manuels sont très estimés
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